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Depuis 2014, Pierrette Lafarge travaille un matériau étonnant, un objet inattendu, la chambre à air : la chambre à air de vélo, de camion. Elle n’est donc pas une adepte du Tubless !

Le caoutchouc, recyclé, redimensionné, à l’endroit, à l’envers, pour ne faire plus qu’un sur une toile encollée, sur une toile déposée. Elle redonne une seconde vie à cet objet familier en sublimant cette matière. Les chambres sont découpées, dépecées et installées selon des règles précises de construction, de mesures et laissées brutes ou retravaillées à la couleur.

Puis intervient la lumière. Tout un un travail de réflexion qui sera réalisé avec la prise de lumière, comment chaque élément prendra ou ne prendra pas, comment l’ensemble gardera ou restituera la lumière, cet élément essentiel qui permet la rencontre avec l’instant et « le regardeur » où se créera l’émotion pour prendre entièrement possession de l’oeuvre.

Pierrette Lafarge évoque cette trouvaille avec simplicité…  « Mon mari pratique la bicyclette. Un jour, dans le garage, je me suis trouvé confrontée à un nombre conséquent de chambre à air… je me suis dit qu’il fallait que j’en fasse quelque chose… ». Cette décision qui guide son travail et ne l’a pas quittée depuis 2014.

Pour cette nouvelle exposition, Pierrette Lafarge proposera une trentaines d’oeuvres originales, dans des formats variables, à base de chambres à air qu’elle travaille et façonne de manière particulière. « Encore un peu d’air », selon l’artiste, n’annonce pas la fin de ses recherches et de son voyage au centre de la chambre à air… Il semble qu’elle n’en ait pas encore fait le tour !

Face à ses tableaux, on redécouvre les rythmes, les mathématiques, les séries, la géométrie, les suites, les croisements, les nœuds, les proportions divines, les répétitions, les juxtapositions, les angles, les trames,…

La chambre à air, qui permet tous les déplacements possibles, qui tourne rond pour ne pas nous faire tourner en rond et finalement nous leurre sur la crevaison fatale et finale !

Pierrette Lafarge propose une peinture du ressenti, à l’impact immédiat, évocatrice d’images et de sensations où la lumière est primordiale. Elle donne corps aux épaisseurs et aux reliefs pour embarquer « le regardeur » dans son voyage intérieur…

J.L Pradines

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